Exposition

Alberto Giacometti

Une aventure moderne
Giacometti une aventure moderne
Giacometti une aventure moderne
Exposition

Alberto Giacometti

Une aventure moderne

Du 13 mars
au 11 juin 2019

À travers cette exposition-événement, organisée en collaboration avec la Fondation Giacometti, le LaM vous invite à explorer l’œuvre de l’un des plus grands artistes du 20e siècle.

Inscrites dans l'imaginaire collectif, les sculptures d'Alberto Giacometti, longilignes et fragiles, forment des silhouettes d’hommes et de femmes immobiles ou saisis en mouvement.

Réunis au sein de l’exposition, plus de 150 chefs-d’œuvre vous dévoilent le parcours sans équivalent de l’un des artistes modernes les plus mythiques.

Dates 

13.03 > 11.06.2019

Horaires 

du mardi au jeudi de 13 h > 18 h
le vendredi de 13 h > 21 h 30
le samedi de 11 h > 18 h
le dimanche de 10 h > 18 h

Tarifs* 

Plein : 11 € 
Réduit** : 8 €

*Hors frais de dossier
**Sur présentation d’un justificatif de moins de 3 mois et/ou en cours de validité 

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Tête sculptée de la mère d'Alberto Giacometti
Annette Giacometti, Alberto Giacometti modelant un buste de Yanaihara dans l’atelier, septembre 1960. © Fondation Giacometti, Paris, 2018. © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti, Paris + Adagp, Paris), 2019
Les premières années et le surréalisme

Après des études à l’École des Beaux-Arts de Genève, Giacometti gagne Paris en 1922. Il fréquente l’atelier d’Antoine Bourdelle et s’imprègne du cubisme, qui influence ses premières œuvres. Il se passionne pour la statuaire antique, notamment égyptienne, et les arts africains et océaniens. Les arts extra-occidentaux vont l’aider à renoncer au modelé, aplatir la figure et employer une combinaison de signes pour représenter les traits d’un visage. 
En 1929, il se fait remarquer des surréalistes et devient leur compagnon de route pendant quelques années. De cette période datent certaines de ses œuvres les plus dérangeantes, comme sorties d’un rêve menaçant : des sculptures évoquant des plateaux de jeux mystérieux et cruels, des « cages » peuplées de figures étranges ou des « objets désagréables » dotés d’une forte connotation sexuelle.

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Tête sculptée de la mère d'Alberto Giacometti
Alberto Giacometti, Tête de la mère (plate), 1927. Fondation Giacometti, Paris. © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti, Paris + Adagp, Paris), 2019
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"Boule suspendue" d'Alberto Giacometti
Alberto Giacometti, Boule suspendue, 1930-1931. Fondation Giacometti, Paris. © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti, Paris + Adagp, Paris), 2019
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"Objet désagréable à jeter" d'Alberto Giacometti
Alberto Giacometti, Objet désagréable à jeter, 1931. Fondation Giacometti, Paris. © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti, Paris + Adagp, Paris), 2019
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"La Femme cuillère" d'Alberto Giacometti
Alberto Giacometti, Femme cuillère, 1927. Fondation Giacometti, Paris. © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti, Paris + Adagp, Paris), 2019
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"Le Nez" d'Alberto Giacometti
Alberto Giacometti, Le nez, 1947 (version de 1949). Fondation Giacometti, Paris. © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti, Paris + Adagp, Paris), 2019


Une sculpture n’est pas un objet,
elle est une interrogation, une question,
une réponse.

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Alberto Giacometti

Alberto Giacometti

Retour au modèle

En 1935, Giacometti quitte le mouvement d’André Breton et se retourne vers la figure humaine et le portrait qui demeurent au cœur de ses préoccupations jusqu’à sa mort en 1966. Proches, collectionneurs, intellectuels et personnalités se succèdent dans son atelier. Devant les difficultés de la création, Giacometti, éternellement insatisfait, lutte sans fin avec son matériau. La question de la ressemblance au modèle vivant reste centrale dans ses portraits peints et sculptés.
Pour résoudre son incapacité à représenter le modèle tel qu’il le perçoit, il en appelle aux artistes et aux civilisations qui l’ont précédé, et tout particulièrement à la statuaire égyptienne. Plusieurs de ses œuvres emblématiques en portent la marque.

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"Tête de Diego" par Alberto Giacometti
Alberto Giacometti, Tête de Diego, vers 1937. Fondation Giacometti, Paris. © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti, Paris + Adagp, Paris), 2019
La figure humaine réduite à l'essentiel

Après la Seconde Guerre mondiale, Giacometti développe le modèle de figure qu’on lui connaît. Extrêmement longilignes et fragiles, hommes et femmes immobiles ou saisis en mouvement évoluent, seuls ou en groupe. 
Dans les années 1950 et 1960, la peinture fait également apparaître des figures fantomatiques placées dans un espace à mi-chemin entre la vue d’atelier et le monde du rêve, univers parallèle où l’humain se tient tant bien que mal.

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Les femmes de Venise d'alberto Giacometti
Alberto Giacometti, Les femmes de Venise, 1956. Fondation Giacometti, Paris. © Succession Alberto Giacometti (Fondation Giacometti, Paris + Adagp, Paris), 2019


 

Commissariat général

Catherine Grenier, directrice de la Fondation Giacometti et Présidente de l'Institut Giacometti
Sébastien Delot, directeur-conservateur du LaM

Commissariat

Christian Alandete, directeur artistique de l'Institut Giacometti
Jeanne-Bathilde Lacourt, conservatrice en charge de l'art moderne au LaM

 

Mécènes et partenaires

L'exposition bénéficie d’un soutien exceptionnel de la

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