L’Histoire naturelle de Max Ernst, portfolio publié en 1926, réunit plus de trente reproductions de frottages réalisés en appliquant sur différentes surfaces une feuille de papier passée ensuite à la mine de plomb.
Compris comme l’équivalent graphique de l’écriture automatique, le frottage constitue l’une des contributions les plus originales de l’artiste à l’histoire du surréalisme.
En s’inspirant d’une grande variété de supports, Max Ernst fait surgir de la feuille un monde fantastique qui condense toute l’inquiétante étrangeté de l’univers surréaliste.
Commissariat
Jeanne-Bathilde Lacourt, conservatrice en charge de l'art moderne