Installé au cœur d'un parc de sculptures, le LaM propose un parcours original favorisant la transversalité entre ses fonds d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut.
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Comportant près de 300 œuvres, elle forme un fonds particulièrement cohérent. La présence en son sein d’ensembles monographiques témoigne du soutien marqué des deux collectionneurs à certains artistes.
Revenons aux sources : à l’aube du 20e siècle, Dutilleul entame une collection d’art moderne exceptionnelle par son audace. Il est le premier Français à s’intéresser au cubisme et fréquente la galerie de Daniel-Henry Kahnweiler qui lui fait connaître Georges Braque, Pablo Picasso, Fernand Léger…. Il rencontre également Amedeo Modigliani et réunit l’une des plus importantes collections privées d’œuvres de l’artiste.
Entre les deux guerres, son attention se porte vers de nouveaux sujets : l’art naïf et la peinture d’André Lanskoy. Très tôt, Dutilleul transmet sa passion à son neveu, qui hérite de sa collection en 1956 et fait – entre autres – des acquisitions liées au surréalisme et à l’abstraction (Joan Miró, Paul Klee, Nicolas de Staël…).
Propriétaire d’une bâtisse à Mouvaux, Jean Masurel soutient aussi les artistes de la région tels qu’Eugène Dodeigne, Jean Roulland ou Arthur Van Hecke. En 1979, il décide, avec son épouse Geneviève, de donner une partie de sa collection à la Communauté urbaine de Lille, initiant ainsi la création du musée.
Depuis cette date, le fonds d’art moderne s’est enrichi d’œuvres d’artistes liés à la collection d’origine, comme Henri Laurens, André Derain, Jacques Lipchitz ou Eugène Leroy.
La collection d’art contemporain – riche de près de 1 000 œuvres – est ainsi structurée selon les lignes forces suivantes : l’idée d’encyclopédie, de classement ou de représentation des artefacts de notre civilisation (Christian Boltanski, Allan McCollum, Annette Messager, Robert Filliou...) ; l’engagement ou l’implication de l’artiste dans l’actualité du monde afin de le transformer ou d’y inscrire d’autres comportements (Chris Burden, Lewis Baltz, Alighiero Boetti, Daniel Buren, Pascal Convert, Dennis Oppenheim, Gina Pane, Mimmo Rotella, Rirkrit Tiravanija...) ; l’abstraction sous toutes ses formes, des années 1960 à 1990, en peinture (Geneviève Asse, Giorgio Griffa, Richard Serra, Pierre Soulages...) ou en sculpture (Richard Deacon, Daniel Dezeuze, Toni Grand...), ou encore la figuration (Bernard Rancillac, Erró, Hervé Télémaque...).
L’acquisition récente d’une œuvre de Zarina Hashmi et d’un ensemble de peintures et de dessins d’Etel Adnan témoigne d’une volonté d’ouvrir la collection à la création internationale en présentant des figures historiques encore peu montrées en France.
Qu’il soit contrepoint dans l’accrochage ou objet d’exposition, l’art contemporain permet un dialogue vivant entre les époques, les lieux et les artistes.
L’exceptionnel ensemble d’art brut du LaM trouve son origine dans l’histoire de L’Aracine, une association créée par Madeleine Lommel, Claire Teller et Michel Nedjar. En 1999, cette association fait don au musée de sa collection de 3 500 œuvres réalisées par 170 créateurs français et étrangers (dessins, tableaux, assemblages, objets ou encore sculptures…).
Depuis, ce fonds – l’un des plus importants en Europe – est régulièrement enrichi. Il compte aujourd’hui plus de 5 500 productions des 19e, 20e et 21e siècles. Les anonymes y côtoient les plus grands noms de l’art brut : Aloïse Corbaz, Fleury Joseph Crépin, Henry Darger, Auguste Forestier, l’Abbé Fouré, Sophie Savoye, Madge Gill, Jules Leclercq, Augustin Lesage, Michel Nedjar, André Robillard, Willem Van Genk, Josué Virgili, Adolf Wölfli, Carlo Zinelli, Eugène Engrand, A.C.M...
Dans l’élégant écrin architectural conçu par Manuelle Gautrand, la collection d’art brut nous invite à reconsidérer notre vision de la création.
Nos œuvres d'art brut
Venir en voiture
Prendre l'autoroute Paris-Gand (A1/A22/N227)
Sortie 5 ou 6 Flers / Château / Musée d’art moderne
Venir en transports en commun
Métro ligne 1 - Station Pont de Bois
+ Bus Liane 6, direction Villeneuve d'Ascq Contrescarpe
ou Bus ligne 32, direction Wasquehal Jean-Paul Sartre
Arrêt L.A.M.
Métro ligne 2 - Station Fort de Mons
+ Bus Liane 6, direction Villeneuve d'Ascq Contrescarpe
Arrêt L.A.M.
Métro ligne 2 - Station Jean Jaurès
+ Bus ligne 32, direction Villeneuve d'Ascq Hôtel de Ville
Arrêt L.A.M.
Venir à vélo
Un parking à vélo vous est proposé à l'entrée du parc du musée
La carte « La MEL à Vélo », édition 2017-2018, vous informe sur les aménagements cyclables, stations V'lille, itinéraires conseillés... Élément indispensable à mettre dans toutes les sacoches, elle réunit l'ensemble des informations dont vous pouvez avez besoin lors de votre trajet en vélo
Venir à pied
L'entrée principale du LaM est située en contrebas du parking P8, à proximité immédiate du rond-point situé au bout de l'allée du Musée
Parkings
Deux parkings publics (non surveillés) sont disponibles pour garer vos véhicules :
- le parking P7 (dit Des moulins, véhicules de + de 1,8 m)
- le parking P8 (hauteur maxi : 1,8 m), à proximité immédiate de l'entrée principale du musée, mais de moindre capacité que le P7
Pour les bus, un dépose-minute est situé sur l'avenue de Canteleu
Accès P.M.R.
Les emplacements de parking réservés P.M.R. se situent juste avant le rond-point de l’allée du Musée, face au pavillon d’entrée du LaM